Les clients envisagent d’acheter un bien immobilier en Suisse pour de nombreuses raisons : style de vie, qualité de vie, objectifs de vacances, domicile permanent, formation, déménagement pour raisons professionnelles, investissement et sécurité. Cette page a été conçue comme un guide pour les acheteurs potentiels de biens immobiliers en Suisse. Elle ne vise pas à fournir ou à remplacer les conseils juridiques que vous devriez obtenir, ni à avoir un quelconque effet contractuel.
Les différentes raisons d’acheter un bien immobilier ont des conséquences très différentes, non seulement d’un point de vue fiscal et juridique, mais aussi en matière de succession, de structuration financière et de répartition des actifs. En outre, les coûts d’acquisition, de détention et de vente sont différents selon chaque cas particulier. La stabilité politique, juridique et économique de la Suisse, ainsi que la stabilité du franc suisse (CHF), sont les principales raisons d’un investissement solide et à long terme dans l’immobilier suisse. Ceci est soutenu par la très haute qualité de vie que la Suisse a à offrir avec un faible taux de criminalité, une construction exceptionnelle, une éducation supérieure et d’excellentes installations médicales. La procédure d’acquisition, de détention et de vente de biens immobiliers et leur imposition sont principalement régies par les lois cantonales et communales.
1. Restrictions pour l’acquisition de biens immobiliers en Suisse
Selon la loi fédérale relative à l’acquisition de biens immobiliers par des personnes à l’étranger (également appelée « Lex Koller »), l’achat de biens immobiliers résidentiels est limitée en Suisse pour les citoyens étrangers.
Conformément à la loi fédérale sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger (également appelée « Lex Koller »), l’achat d’immeubles d’habitation est limité en Suisse pour les ressortissants étrangers :
Interdit : L’achat de biens immobiliers résidentiels par un citoyen étranger non résident en dehors des zones secondaires désignées.
Système de quotas : Achat d’une résidence secondaire par une personne sans permis de séjour
Sans restriction : Achat d’une propriété résidentielle par un citoyen de l’UE/AELE avec un permis de séjour B ou C
Un seul bien immobilier comme résidence principale : Achat d’un bien immobilier résidentiel par un citoyen d’un pays non membre de l’UE titulaire d’un permis B temporaire
Sans restriction : Achat d’un bien immobilier résidentiel par un citoyen d’un pays non membre de l’UE titulaire d’un permis C permanent
Sans restriction : Immobilier commercial
2. Implications fiscales de l’acquisition de la résidence et droits de succession
Différence entre la citoyenneté de l’UE et celle d’un pays tiers pour le permis de séjour
Il n’y a pas de restrictions pour l’achat de biens immobiliers résidentiels en Suisse par des citoyens de l’UE (permis B ou C). Les citoyens non-UE doivent attendre d’avoir un statut de résident permanent (permis C) pour acheter des biens immobiliers résidentiels autres que leur résidence principale..
Achat et vente d’un bien immobilier en tant que résident
À l’exception de Zurich et de Schwytz, tous les cantons déduisent les droits de mutation du prix d’achat ou de la valeur fiscale du bien immobilier. Dans la plupart des cantons, l’acheteur est soumis à des droits de mutation, alors que dans certains cantons, la moitié de cette taxe est payée par une ou les deux parties, selon les termes du contrat d’achat. Le taux des droits de mutation est calculé différemment dans chaque canton et varie généralement entre 0,5 % et 3 % du prix d’achat. La plupart des cantons privilégient également les droits du registre foncier à quelques dixièmes de 1 %, qui peuvent aller jusqu’à 1 % dans certaines circonstances exceptionnelles. Dans certains cantons, le notaire facture ses services à l’heure, alors que dans d’autres, les honoraires sont calculés en pourcentage équivalent à quelques dixièmes de 1 % du prix d’achat. Traditionnellement, tous les honoraires de l’agence immobilière sont payés par le vendeur, sauf s’il existe un accord préalable ou si l’acheteur signe un mandat d’étude pour une étude personnalisée.
À l’exception de Zurich et de Schwyz, tous les cantons prélèvent un droit de mutation sur le prix d’achat ou la valeur fiscale du bien immobilier. Pensez y avant le déménagement. Dans la plupart des cantons, l’acheteur est redevable de l’impôt sur les mutations, alors que dans certains cantons, l’impôt est payé à 50 % par les deux parties ou par une partie selon le contrat d’achat. Le taux de l’impôt sur les mutations foncières est calculé différemment dans chaque canton et varie en général entre 0,5 % et 3 % environ.
En outre, la plupart des cantons prélèvent un droit de registre foncier de quelques dixièmes de pour cent, atteignant exceptionnellement 1 %. Dans certains cantons, le notaire facture ses services en fonction du temps passé, et dans d’autres, les honoraires sont basés sur un pourcentage de quelques dixièmes de pour cent du prix d’achat. Traditionnellement, tous les frais d’agence immobilière sont payés par le vendeur, sauf accord préalable ou si un acheteur signe un mandat de recherche pour fournir un service de recherche sur mesure.
Implications fiscales de l’acquisition de la résidence
En général, selon le droit suisse, le titulaire d’un permis B a le statut de résident fiscal en Suisse.
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